ZIC!!!! J'ai du mal à avaler la pillule!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Hewlett-Packard, Philips, Neuf Cegetel...les annonces de suppressions d'emploi dans la haute technologie se multiplient, devant l'oeil impuissant des pouvoirs publics et le désarroi de salariés hautement qualifiés peu habitués à se mobiliser.
Après la décision de
Hewlett-Packard de supprimer 1.240 emplois en France, dévoilée la semaine dernière,
Neuf Cegetel et Philips ont à leur tour annoncé jeudi d'importants plans de réductions d'effectifs portant sur des centaines de postes.
Déjà au mois de juin, le
fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics annonçait un plan de restructuration entraînant 1.000 suppressions d'emplois.
A cette liste, pourraient
prochainement s'ajouter des salariés français de Sony, qui prévoit de réduire de 10.000 ses effectifs dans le monde.
C'est en fait l'ensemble du secteur des hautes-technologies, et sa kyrielle d'entreprises sous-traitantes, qui perd des emplois depuis 2001.
Après plusieurs années noires,
les effectifs français des fabricants électriques et électroniques ont encore reculé de 3,3% l'année dernière et ceux des fabricants de composants de 2,3%, selon les chiffres du ministère de l'Emploi. La crise est d'autant plus emblématique qu'elle frappe des industries de pointe et des salariés hautement qualifiés, réputés moins vulnérables aux aléas de la conjoncture.
Signe du désarroi qui touche le secteur, quelque 2.000 salariés de HP -- qui compte 85% de cadres et où la "grève ne fait pas partie de la culture d'entreprise", selon un syndicaliste -- sont descendus dans la rue pour protester contre le projet de restructuration.
Soucieux de la situation, le Premier ministre
a tenu vendredi à lancer aux Français un "message d'optimisme et de combativité" sur la situation de l'emploi en France.
Mais les pouvoirs publics peinent à trouver la parade pour peser sur les décisions de multinationales qui sont aussi d'importants investisseurs sur le sol français.
Les membres du gouvernement, comme les ténors de l'opposition, ont multiplié déclarations et initiatives pour assurer les salariés de HP de leur soutien, sans pour autant à ce stade infléchir la direction d'HP.
Dominique de Villepin /30/ a appelé jeudi soir HP à "revoir à la baisse" son plan de réduction d'emplois en menaçant de réclamer le remboursement des aides publiques qui lui avaient été octroyées, une mesure soutenue par le PS.
Mais, il s'est montré plus circonspect dès vendredi, en indiquant
qu'il n'en était qu'au stade de la "réflexion", /30/ alors que certains observateurs mettent en doute la légalité et l'efficacité d'une telle mesure qui ressurgit périodiquement.
La commission européenne a également opposé une fin de non-recevoir polie à l'appel que lui a lancé Jacques Chirac.
Le chef de l'Etat avait demandé l'aide de Bruxelles, alors que les restructurations décidées par HP touchent simultanément plusieurs pays européens, mais cette dernière s'est déclarée incompétente.
Pour le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, c'est pourtant là que se trouvent les véritables moyens de pression.
"Pour pouvoir peser sur cette mondialisation (...), on ne peut pas se contenter d'une action syndicale dans les entreprises, il faut une action syndicale coordonnée entre les pays au niveau européen", a-t-il estimé jeudi.
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Faute de boulot en France, nos concitoyens licenciés se verront peut etre délocalisés au Pakistan ou en Chine, pour aller travailler sur les chantiers des résidences de luxe de Dubaï comme ouvrier du batiment à 3 Euros la journée!!!!!!!!!!!Si quelqu'un a vu l'émission d'Envoyé Spécial sur la 2 Jeudi 22 Sept...................il comprendra.............J'essaierai d'en reparler.........MERCI DE LAISSER UN COMMENTAIRE..............